Vous pouvez percevoir une pension de retraite à taux plein à partir de l'âge légal de départ à la retraite, et sans attendre l'âge permettant de bénéficier du taux plein automatique, si vous justifiez d'une certaine durée d'assurance tous régimes confondus, qui varie selon votre année de naissance.Jusqu'à présent, pour les assurés nés en 1956 et après, la durée d'assurance applicable à leur génération était fixée l'année de leur 56e anniversaire, compte tenu de l'évolution constatée de l'espérance vie à 60 ans.Un décret du 13/12/2013 a fixé la durée d'assurance à 166 trimestres pour les générations nées en 1957. Pour répondre à l'allongement continu de l'espérance de vie, la loi du 20/01/2014 réformant les retraites a modifié le dispositif.Le calendrier de relèvement de la durée d'assurance, désormais inscrit dans la loi, prévoit, pour les générations nées à partir de 1958, une augmentation progressive de la durée minimale d'assurance d'un trimestre tous les 3 ans, de manière à atteindre 172 trimestres (soit 43 ans) pour les générations nées en 1973 et après.
Pour demander la liquidation de sa retraite de base, il faut avoir atteint un âge minimal, sauf cas particuliers (assurés ayant commencé à travailler jeunes, certains salariés handicapés, assurés ayant eu une carrière pénible).Cet âge a été relevé progressivement par la réforme de juillet 2011 : de 60 ans pour les assurés nés avant le 30 juin 1951, il atteindra 62 ans pour les assurés nés en 1955 et après.Attention, à cet âge, vous ne pourrez bénéficier d'une retraite calculée à taux plein que si vous justifiez, par ailleurs, d'une durée minimale d'assurance, tous régimes confondus, qui dépend de votre année de naissance.Ce n'est qu'à partir de l' âge de taux plein (lui aussi progressivement porté de 65 à 67 ans) que vous pourrez prétendre à une retraite à taux plein, quelle que soit votre durée d'assurance.
De même que pour les générations 1955 et 1956, les personnes nées en 1957 devront avoir cotisé 166 trimestres (soit 41,5 ans) pour percevoir automatiquement une retraite à taux plein (décret n° 2013-1155 du 13.12.13, JO du 15).
Les handicapés ayant une incapacité d'au moins 50 % peuvent liquider leur retraite à taux plein avant l'âge de 65 ans, dès le 1er fevrier 2014. La retraite anticipée leur est aussi ouverte.
Le compte de prévention de la pénibilité est instituée par la loi sur la réforme des retraites. Il ouvre de nouveaux droits, dès 2015, aux salariés exposés à des risques pour leur santé.
La revalorisation annuelle des pensions de retraite interviendra désormais au 1er octobre, et non plus au 1er avril. En 2014, les retraités subiront donc pendant 6 mois une baisse de leur pouvoir d'achat.
La loi sur la réforme des retraites porte à 172 trimestres la durée de cotisations requise, sans reculer l'âge de la retraite à taux plein qui reste à 67 ans.
Attention: l'allocation transitoire de solidarité (ATS) n'existe plus depuis mars 2015. Les demandeurs d'emploi justifiant des trimestres pour bénéficier d'une retraite à taux plein nés 1953 l'ont atteint au 1er mars 2015 (61 ans et 2 mois).
Jusqu'alors exonérées, les majorations de retraite ou de pension pour les parents de trois enfants et plus, sont désormais taxées. La mesure s'applique sur les revenus de 2013 déclarés en 2014.
Les montants de l'Allocation équivalent retraite (AER) et de l'Allocation transitoire de solidarité (ATS), sont fixés à 34,78 €, par jour, depuis le 1er janvier 2014. Soit une hausse de 1,31 %, en un an.
Les retraités établis à l'étranger doivent renvoyer, à leur caisse de retraite, un certificat de vie destiné à prouver qu’ils sont toujours vivants et que leur pension est versée à juste titre. Désormais, ce document ne sera demandé qu'une fois par an.
Les bénéficiaires de l'aide à la complémentaire santé âgés de plus 60 ans auront droit à un "bonus" de 50 euros, en 2014. En plus, le minimum vieillesse sera revalorisé deux fois, l'an prochain.
La rente viagère versée dans le cadre d'un régime de retraite d'entreprise - appelée "retraite chapeau" - bénéficie cette année d'un régime fiscal plus clément.
En cours de discussion devant le Parlement, le projet de loi de réforme des retraites sera adopté avant la fin de l’année pour entrer en vigueur dès le 1er janvier 2014.Avec, pour objectif, la réduction des déficits des régimes de retraite pour sauver notre système par répartition.
La majoration versée par l’État sur la retraite mutualiste du combattant est diminuée de 20 % (décret n° 2013-853 du 23.9.2013). Ce placement retraite attractif, réservé aux anciens combattants ou aux proches des victimes de guerre, bénéficie d’une majoration de l’État. Ce bonus ne pourra désormais excéder 48 %, contre 60 % jusqu’à présent.
Le gouvernement a dévoilé les grandes lignes de la réforme des retraites du régime général, qui sera examinée par le Parlement à partir du 7 octobre. Retraités, actifs et entreprises devront payer leur tribu au déficit.
Le Premier ministre, Jean-Marc Ayrault devrait annoncer les grandes lignes de la réforme des retraites le 4 septembre, le projet de loi devant être déposé en Conseil des ministres le 16. Une fois adoptée par le Parlement, cette réforme devrait entrer en application en 2014.Voici les réponses à l’ensemble des questions que vous nous avez posées.
Le service civique donne droit à des trimestres de retraite, dans le régime général mais il n'a pas d'incidence sur le bénéfice d'une surcote, d'une retraite anticipée ou du minimum contributif.
La réforme des retraites présentée par Jean-Marc Ayrault prévoit de favoriser le rachat des périodes d'étude après-bac pour les jeunes travailleurs. Ils bénéficieront d'une aide de 1 000 euros, par trimestre.
Le seuil de revenus permettant à un retraité touchant de faibles pensions d'obtenir le minimum contributif passera, au 1er janvier 2014, de 1 028,17 € à 1 120 €, soit une hausse de 9 %.
Les salariés occupant des emplois pénibles pourraient bénéficier d'un "compte épargne retraite" pour un départ anticipé. Environ 20 % des salariés du privé sont concernés.
Face la hausse de l'espérance de vie, la durée d'assurance nécessaire pour obtenir une retraite à taux plein augmentera d'un trimestre, par an, dès 2020 avant de passer à 43 ans en 2035.
Le gouvernement renonce à augmenter la CSG pour financer la réforme des retraites. Il penche vers une hausse des cotisations sociales pour les actifs et les employeurs.
Le Premier ministre reçoit les partenaires sociaux le 26 et le 27 août pour étudier les grandes lignes de la réforme des retraites Au programme, figure la hausse éventuelle de la CSG.
La Commission pour l’avenir des retraites, présidée par Yannick Moreau, membre du Conseil d’État, a été chargée par le Premier ministre d’identifier des pistes pour réformer les retraites. Le rapport rédigé par la commission, dont certaines préconisations ont été divulguées par le site du Figaro avant sa remise officielle à Jean-Marc Ayrault, comporte des mesures assez peu consensuelles, voire explosives. Le gouvernement a immédiatement relativisé leur portée. Ces pistes serviront de base de dialogue au gouvernement et aux partenaires sociaux.
Hausse de la CSG, suppression de divers avantages fiscaux,... Le rapport Moreau portant sur la réforme des retraites préconise un renforcement de la participation des seniors.
Le très attendu rapport Moreau remis au gouvernement suggère de relever la durée de cotisation jusqu'à 44 ans, contre 41,5 actuellement. Parallèlement, il propose d'augmenter les cotisations de 0,1 point pendant 4 ans.
De l'activité à la retraite, en passant par le chômage, le chef de l'État est revenu sur les prochaines réformes qui toucheront les jeunes, les actifs et les séniors, lors de sa conférence de presse du 16 mai 2013.
La nouvelle contribution de 0,3 %, assise sur les préretraites, les retraites de base, complémentaires, supplémentaires et les pensions d'invalidité, est prélevée depuis le 1er avril 2013.
Les artisans, commerçants et autres indépendants doivent justifier de 41,5 années de cotisation pour toucher une pension à taux plein, tout comme les autres assurés du régime général.
Pour l'attribution de l'AVTS, l'allocation supplémentaire, l'Aspa et de l'Asi, les différents plafonds de ressources spécifiques aux veuves de guerre sont modifiés à partir du 1er avril 2013.
La Caisse nationale d'assurance vieillesse (Cnav) vient de publier la grille des coefficients de revalorisation pour chaque année de salaire de 1930 à 2013. Elle comprend le relèvement de 1,3 % applicable, depuis le 1er avril 2013.
Les bénéficiaires du minimum vieillesse pourraient être autorisés à cumuler leur allocation avec une activité, à l'image du dispositif de cumul emploi-retraite, selon une proposition de loi.
Minimum contributif, pension de reversion, ASPA (Allocation de solidarité aux personnes agées), allocation veuvage... Focus sur toutes les prestations de retraite applicables au 1er avril 2013.
Dans tous les régimes de retraite base, un dispositif appelé «versement pour la retraite» permet de racheter jusqu’à 12 trimestres maximum correspondant à des périodes pendant lesquelles vous n’avez pas ou peu cotisé pour votre retraite. Seule condition pour pouvoir racheter des trimestres: avoir au moins 20 ans et moins de 67 ans à la date de votre demande et ne pas avoir fait liquider vos pensions de retraite.
Le Conseil d'orientation des retraites (Cor) prévoit une augmentation plus rapide du nombre de retraités que de celui des actifs cotisants. Pour le régime de base, il y aura moins d'un actif pour un retraité, à l'horizon 2040.
Si votre carrière est incomplète, vous avez la possibilité de racheter 12 trimestres de cotisation pour bénéficier d’une pension à taux plein. Le coût de ces trimestres est d’autant plus élevé que vous êtes âgé. Mais il est inutile, voire désavantageux, de les racheter trop tôt.
Une nouvelle contribution de 0,3 % est directement prélevée sur les retraites de base, complémentaires, supplémentaires et pensions d'invalidité dès avril 2013.
Pour l'attribution de l'AVTS, l'allocation supplémentaire, l'Aspa et de l'Asi, les différents plafonds de ressources spécifiques aux veuves de guerre sont modifiés au 1er avril 2012.
Le montant de la pension de retraite d'un fonctionnaire ne peut être inférieur à un minimum légal, appelé…
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