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Artificiel ou végétal: bien choisir son sapin de Noël

Naturel, en plastique, en pot... Plus de 6 millions de sapins sont vendus en France chaque année. Quelques conseils pour choisir et acheter son arbre de Noël.

Difficile d'envisager les fêtes de fin de d'année sans la présence chaleureuse d'un arbre de Noël pour y déposer à son pied jouets et cadeaux. Dans la plupart des foyers, le premier week-end de décembre est même souvent le moment où les Français achètent leur sapin. Pour savoir lequel choisir, la DGCCRF (Direction générale de la Concurrence, de la Consommation et de la Répression des fraudes) renouvelle ses conseils d'achat d'un arbre de Noël.

Artificiel ou naturel?

En plastique, en métal ou en bois, le sapin artificiel a le mérite d'être réutilisable plusieurs années. D'ailleurs, pour que ses impacts environnementaux soient globalement réduits, il faut au moins l'utiliser entre 6 et 20 ans. Il est indispensable de bien vérifier que les extrémités de ses branches comportent des embouts solidement fixés ou sont repliées afin d'éviter les risques de blessure. Souvent réalisées en fil de fer, ces extrémités pourraient blesser les enfants, notamment aux yeux.

Face à cet inconvénient, 5 millions de Français optent pour des sapins végétaux. Reste à décider s'il faut le choisir en pot ou coupé. L'achat d'un arbre en pot est valable à condition de pouvoir le replanter dans son jardin. "Mais pour que la transplantation soit efficace, il est nécessaire qu'elle soit réalisée dans les jours qui suivent l'achat sans le laisser trop longtemps dans la maison", indique l'Agence. Si ce n'est pas possible, la solution du sapin coupé est préférable, car il peut être aisément recyclé, dans un compost ou sous forme de broyat. Si le sapin est recouvert de flocage (neige ou givre artificiel), les risques d'inflammation sont encore plus importants. Il est donc recommandé d'éviter tout contact avec une flamme ou un corps incandescent et de ne pas laisser pas les guirlandes électriques branchées, sans surveillance, car la chaleur des lampes ou un court‐circuit pourrait provoquer un incendie.

D'où nous vient cette habitude?

Selon le ministère de l'Agriculture, il semble qu'il s'agisse d'une très ancienne tradition païenne, associée au solstice d'hiver du 21 décembre que l'on trouve en Europe du Nord, en Allemagne et en Autriche ou encore chez les Celtes 2000 ans avant notre ère. Mais le premier sapin de Noël en tant que tel est mentionné dans les registres municipaux en Alsace en 1521 et c'est à Marie Leckzinska, l'épouse polonaise de Louis XV, que l'on doit son entrée à Versailles en 1738.

Il faudra toutefois attendre les années 20 pour qu'il se généralise dans les foyers, avec son étoile à la cime, symbole de l'étoile de Bethléem guidant les Rois Mages, généralement accrochée par le plus jeune de la maisonnée.

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