Publicité

Un deuxième test salivaire pour dépister la drogue au volant

Pour endiguer le fléau de la drogue au volant, un deuxième test salivaire sera expérimenté dans plusieurs départements, au cours du dernier trimestre 2014.

Sur la route, 4% des accidents mortels recensés en 2013 sont dus à la consommation de stupéfiants.

Actuellement, lorsqu'un conducteur est suspecté par la police ou la gendarmerie d'avoir consommé de la drogue, du cannabis par exemple, il doit se soumettre à un test salivaire, réalisé sur place. Si le résultat est positif, le conducteur est ensuite emmené à l'hôpital pour une prise de sang de confirmation. Il s'agit donc d'une procédure longue et "chronophage" pour les forces de l'ordre, comme le souligne la Délégation interministérielle à la Sécurité routière (DISR). En conséquence, seuls 144 000 dépistages de stupéfiants ont été organisés, alors que 10 millions de contrôles d'alcoolémie effectués chaque année en France.

Pour alléger le processus, le premier examen salivaire va être conservé, mais il sera complété par un deuxième test, également salivaire, qui sera analysé dans un laboratoire ultérieurement. Il ne sera donc plus nécessaire de conduire l'automobiliste à l'hôpital. Ce nouveau système va être expérimenté au cours du dernier trimestre 2014, sur les automobilistes d'une dizaine de départements, avant d'être généralisé.

Rappelons que la conduite sous l'emprise de stupéfiants est punie de 2 ans de prison et de 4 500 € d'amende. La sanction passe à 3 ans d'emprisonnement et 9 000 € d'amende si l'automobiliste dépasse également le taux d'alcoolémie autorisé. En plus du retrait de 6 points six points sur le permis de conduire, des peines complémentaires sont encourues telles que:

- la suspension ou l'annulation du permis ;
- la peine de travail d'intérêt général ;
- la peine de jours-amende ;
- l'interdiction de conduire certains véhicules ;
- l'obligation d'accomplir un stage de sensibilité à la sécurité routière ;
- l'obligation d'accomplir un stage de sensibilisation aux dangers de l'usage de produits stupéfiants.

Un deuxième test salivaire pour dépister la drogue au volant

S'ABONNER
Partager

Partager via :

Plus d'options

S'abonner
À lire aussi