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Charges de copropriété: encore une mauvaise nouvelle…

Deux études récentes de l’Association des responsables de copropriété révèlent une nouvelle hausse des charges. Pour les copropriétaires, le constat est amer. L’Association des responsables de copropriété (ARC) a publié coup sur coup deux études dont les résultats sont loin d’être encourageants. La première (1), dévoilée à la fin du mois de mai et réalisée en collaboration avec l’UFC-Que Choisir, montre que la mise en place du contrat-type issu de la loi Alur, il y a deux ans, est loin d’avoir mis un terme aux «mauvaises pratiques des syndics». L’étude met notamment à jour l’«inflation exponentielle des tarifs» de certains cabinets (jusqu’à + 37 % en trois ans pour Loiselet et Daigremont) et la stabilité «en trompe-l’œil» de ceux des autres (Foncia et Immo de France, également nommés), qui n’auraient pas hésité à réduire le nombre et la nature de leurs prestations ou à revaloriser le prix de leurs prestations hors forfait, pour compenser l’absence de revalorisation de leurs contrats.La seconde étude (2), publiée à la mi-juin, montre que les charges de copropriété qui avaient baissé en 2014 (- 4,9 %) et étaient restées stables en 2015 (+ 0,7 %), sont reparties en nette hausse l’an dernier. «Globalement, les charges ont évolué de 3,9 %» en 2016, écrit l’ARC, qui note que «cette augmentation se situe bien au-dessus de l’inflation qui a été d’environ 0,5 % au cours de cet exercice, en fonction de la nature des dépenses». En cause, essentiellement, l’augmentation des charges de chauffage (+ 8,6 %), conséquence «d’un automne et d’un début d’hiver plus froid que l’année précédente». L’ARC pointe aussi la hausse des charges de gestion et des contrats d’assurance. Ces derniers ont progressé de 5 % en moyenne entre 2015 et 2016, et de plus de 80 % au cours des dix dernières années. «Du fait du double effet des sinistralités nationale et locale, résultante directe du vieillissement du parc immobilier», explique l’association. Et de rappeler que «seule une véritable mise en concurrence des compagnies d’assurance peut permettre à certaines copropriétés de retrouver des tarifs plus compétitifs».e. S.(1) «Syndics: les copropriétaires toujours aussi mal lotis» (2) «En 2016, les charges de copropriété sont reparties à la hausse!»

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