Publicité

Environnement: les plus... et les moins de la conso collaborative

Échanger l’usage de biens ou de services entre particuliers ne signifie pas automatiquement consommer responsable, selon l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (Ademe), qui a étudié 13 pratiques collaboratives potentiellement bénéfiques sur l’environnement. Le gain dépend de la pratique conventionnelle que remplace la pratique collaborative et des effets rebonds que cette dernière engendre.
Il faut tenir compte des «effets rebonds
Le bénéfice environnemental du covoiturage de courte distance est évident. Sans lui, 80 % des utilisateurs auraient pris leur voiture, et 20 % auraient emprunté les transports en commun. En revanche, son effet est plus limité sur les longues distances: sans lui, 12 % des personnes n’auraient pas voyagé et 63 % auraient pris le train. La réduction d’impact sur l’environnement n’est finalement que de 12 %. L’échange, la location et le prêt d’objets ont aussi un effet positif, comparés à l’achat de matériel neuf. Mais attention à l’impact généré par le transport des équipements (évalué jusqu’à + 60 %). La location meublée de courte durée entre particuliers a aussi des effets rebonds: la baisse des prix peut augmenter le temps du séjour ou encourager les destinations lointaines, pour lesquelles le voyage en avion s’impose.

Environnement: les plus... et les moins de la conso collaborative

S'ABONNER
Partager

Partager via :

Plus d'options

S'abonner
À lire aussi