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Un marché locatif en voie de dégradation

En ce début d’année, le marché locatif, caractérisé par un rebond d’activité et des prix stables, paraît assaini. Il s’agirait d’une illusion trompeuse, à en croire l’observatoire Clameur, qui pointe, dans le même temps, l’érosion des recettes locatives et l’état de dégradation des logements, faute pour les bailleurs d’effectuer des travaux de rénovation.

Le marché locatif serait redevenu dynamique. C’est ce qui ressort du premier décryptage de l’année effectué en mars par l’observatoire privé du marché locatif Clameur*. L’activité reprend des couleurs après le repli enregistré en 2016. Un indicateur censé faire mouche, celui de la mobilité résidentielle des locataires. Alors que la période hivernale est traditionnellement peu propice aux déménagements, près de 30 % d’entre eux ont changé de domicile sur les deux premiers mois de l’année. Mais est-ce vraiment un témoin fiable d’une bonne santé du marché locatif? Pas vraiment, à en croire Michel Mouillart, professeur d’économie à Paris Ouest et directeur scientifique de l’association Clameur. «Cette forte proportion de biens remis en location s’explique par un rebond des primo-accédants qui, libérant leur logement, alimentent de ce fait le parc privé», analyse-t-il.

Une reprise illusoire

Autre indicateur, le niveau des loyers, stable depuis janvier. Le contexte s’avère plus favorable qu’en…

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