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Les mesures contre la pénurie de médicaments

Dans les pharmacies ou à l’hôpital, les cas de rupture de stock de médicaments se multiplient depuis plusieurs années. Des dispositions légales permettent de remédier à ce grave problème de santé publique.

En janvier 2017, 330 médicaments étaient en rupture de stock dans les pharmacies de ville ou celles des hôpitaux. Soit deux fois plus qu’en novembre 2015! La durée moyenne de ces ruptures est de 109 jours et elle a doublé en un an. Ainsi, les médicaments dermatologiques (dont 6 % manquent durant 116 jours, en moyenne), les traitements des muscles et du squelette (3 % manquants, durant 129 jours, en moyenne) ainsi que les vaccins (22 % manquants, durant 139 jours, en moyenne) comptent parmi les produits pharmaceutiques souffrant le plus fréquemment de pénuries (voir "Les médicaments et vaccins actuellement en rupture de stock ou difficile à trouver").
Depuis 2013, environ 400 signalements de médicaments en rupture de stock parviennent annuellement à l’Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM). Quand la situation se règle pour une référence, c’est une autre qui vient à manquer. L’agence rapporte ainsi avoir, en permanence, quelque 200 dossiers à gérer. «Le seul signe rassurant, c’est…

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