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L’ARC demande un moratoire sur les répartiteurs

L’Association des responsables de copropriété (ARC) ne désarme pas. S’appuyant sur une note technique réalisée à sa demande par le bureau d’étude «indépendant» Enertech, elle réaffirme dans un communiqué diffusé à la mi-février, que «l’individualisation des frais de chauffage à l’aide de répartiteurs n’est pas fiable». Posés sur les radiateurs des immeubles dotés d’un réseau de distribution vertical (1), les répartiteurs de frais de chauffage (RFC) présenteraient ainsi des risques manifestes de sur ou de sous-estimation de la consommation. Que ce soit parce que le prestataire chargé d’installer le matériel identifie mal le radiateur ou qu’il ne positionne pas correctement le répartiteur dessus, que l’installation de chauffage est vétuste ou mal purgée, ou encore que l’occupant du logement fausse, «volontairement ou non», la mesure du répartiteur - en posant un «simple vêtement» dessus, par exemple. Alors que les premiers appareils d’individualisation des frais de chaleur doivent être installés avant le 31 mars prochain dans les copropriétés les plus énergivores (2), l’ARC «appelle les pouvoirs publics à prendre acte des lacunes des répartiteurs». Un courrier devait être adressé fin février à la ministre de l’Environnement et de l’Énergie, Ségolène Royal, pour lui demander la mise en place d’un moratoire sur la question.
(1) Par opposition aux compteurs de chaleur, installés, eux, sur des réseaux horizontaux.(2) Voir, pour plus de détails, "Ce qu'il faut savoir sur l'individualisation des frais de chauffage" dans notre n°335

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