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Choisissez vos chaussures pour courir

Rien de plus agréable que de commencer une journée de vacances par un jogging matinal. Choisir un équipement adapté à votre niveau de pratique permet de vous exercer confortablement mais aussi d’éviter les blessures les plus courantes.

Prenez une pointure au-dessus

Avec l’effort, le pied à tendance à glisser vers l’avant de la basket. Prévoyez un minimum d’espace entre les orteils et le bout de la chaussure (environ 1 cm en moyenne), au risque de vous exposer à des ampoules et autres inflammations désagréables. Prenez une demi voire une pointure au-dessus de celle de vos chaussures traditionnelles. C’est d’autant plus nécessaire que vos pieds gonflent pendant la course. Privilégiez vos essais de chaussures en fin de journée, lorsque le pied est «fatigué». Il s’approchera de son état après quelques kilomètres de courses.

Ne mentez pas sur votre poids

Les chaussures ne sont évidemment pas les mêmes si l’on affiche 60 ou 90 kg sur la balance. L’onde de choc crée à chaque foulée traverse le corps des pieds à la tête, en passant logiquement par la colonne vertébrale. La force dégagée par cette dernière peut représenter jusqu’à trois ou quatre fois votre poids! La chaussure est le seul rempart entre le sol et les articulations, donc plus votre poids est important, plus vous devez donner la priorité à l’amorti.

Identifiez votre type de foulée

Selon les appuis au sol du coureur, le type de foulée diffère. Nous en distinguons 3:

- la foulée pronatrice (les appuis vont naturellement vers le bord interne de l’avant de la chaussure),

- la foulée supinatrice (les appuis vont naturellement vers le bord externe de l’avant de la chaussure),

- la foulée universelle (les appuis ne subissent aucune déformation latérale excessive).

Pour déterminer votre type de foulée, regardez l’emplacement des traces d’usure sur vos chaussures de ville.

Tenez compte du terrain

Sur le bitume des routes, la surface la plus dure, il est fortement recommandé de se tourner vers des chaussures dotées d’un bon amorti. Pour les chemins de campagne, les sentiers de forêt ou les allées de parcs urbains, privilégiez la stabilité, avec un bon maintien du pied.

Le trail, qui se pratique en milieu naturel (montagne, désert, forêt…), est jalonné d’obstacles (pierres, ruisseaux, importants dénivelés…). Des chaussures étanches, respirantes et dotées de semelles crantés sont alors nécessaires.

Vous pratiquez occasionnellement ou régulièrement?

Pour les débutants qui ne s’exercent qu’occasionnellement, le confort du pied dans la chaussure prime. La notion d’amorti reste très importante, principalement au niveau du talon, cette partie du pied venant frapper le sol en premier.

Les coureurs réguliers rechercheront avant tout la stabilité de la chaussure, un critère qui a son importance lorsque l’on augmente la fréquence des sorties et que l’on allonge les distances de courses. Bien entendu, un système d’amorti au talon comme à l’avant du pied est nécessaire. Pour les coureurs plus entrainés, il existe des chaussures au dynamisme plus prononcé, qui permettent une relance en course au moment de la phase de propulsion.

Changez régulièrement de chaussures

Vos chaussures s’usent avec le temps, même si d’apparence elles ont encore l’air en parfait état. Leurs propriétés d’amorti, de dynamisme et de stabilité sont mises à mal à force de pratique. Il est donc admis qu’il faut en changer lorsque l’on atteint les 1 500 à 2 000 km parcourus.

Juillet 2016, Paris Normandie num 53

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