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Les inégalités de salaires entre hommes et femmes persistent

Toutes durées de travail confondues, les hommes gagnent 23,5 % de plus que les femmes, selon l'observatoire des inégalités. Afin de protester contre ces écarts de rémunérations, le collectif féministe Les Glorieuses invite les salariées à arrêter de travailler, aujourd'hui, à 16:34.

Pour un poste à temps plein, un homme touche en moyenne 2 389 euros par mois, contre 1 934 euros pour une femme, soit une différence de 455 euros, "presque un demi-smic", souligne l'observatoire des inégalités. Autrement dit, l'écart de rémunération entre les deux sexes est 23,5 %, en faveur de la gent masculine.

Plus le poste est élevé, plus l'écart se creuse

L'inégalité des salaires entre les sexes est la plus forte chez les cadres, donc parmi les salaires les plus élevés: les femmes gagnent 26,3 % de moins que les hommes. Le premier facteur des inégalités de salaires est dû aux différences de temps de travail. Les femmes sont plus souvent en temps partiel que les hommes: leur revenu - tous temps de travail confondus - est logiquement inférieur à celui de la gent masculine. De plus, la condition féminine en entreprise empire avec la grossesse et la maternité.

Le 7 novembre 2016, à 16h34

Face à cette différence de rémunération, le collectif féministe Les Glorieuses appelle toutes les femmes à cesser le travail, aujourd'hui à 16:34. Tout simplement parce qu'à partir de cette date, les femmes travailleront "bénévolement" sur l'année 2016, si l'on considère l'écart de salaire qu'elles subissent avec les hommes. Les 38,2 jours ouvrés restant représentent la différence de salaire entre les femmes et les hommes.

Lundi 24 octobre dernier, des milliers d'Islandaises ont quitté leur lieu de travail à 14h38. Ce geste symbolique avait pour vocation de montrer leur mécontentement vis-à-vis des inégalités salariales.

Stéphanie Alexandre

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