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La liste des villes à éviter pour bien investir en Pinel

Le dispositif d’investissement locatif Pinel séduit de plus en plus d'investisseurs. La réussite de l’opération repose toutefois sur une sélection rigoureuse de la commune dans laquelle le bien sera donné en location. Pour éviter les mauvaises surprises, le Laboratoire de l’Immobilier a identifié 64 villes à risque dont 39 sont classées dans la catégorie "à éviter".

Obtenir jusqu'à 63 000 € sur douze ans! C'est la promesse de gain fiscal faite par les promoteurs aux particuliers qui misent sur le Pinel. Il faut dire que le dispositif d'investissement locatif a de quoi séduire, puisqu'il permet à l’investisseur de choisir sa durée d'engagement: 6, 9 ou 12 ans avec, à la clé, une réduction d’impôts de 12, 18 ou 21 %. Toutefois, réussir une telle opération nécessite de trouver le bon emplacement. L'enjeu est d'importance car faute de locataire, les investisseurs peuvent rencontrer des difficultés pour rembourser les mensualités du crédit immobilier. Pour certains, la seule solution est de revendre le logement et de perdre ainsi l'avantage octroyé par le dispositif.

Pour éviter les mauvaises surprises, le Laboratoire de l'Immobilier a donc passé en revue les différentes communes éligibles au Pinel. À l'issue de son analyse, il met en garde les investisseurs contre la multiplication des agréments préfectoraux qui ont permis notamment à certaines communes classées en zone B2 de bénéficier du dispositif Pinel.

Selon l'organisme, "toutes ces communes (situées en B2) ne présentent pas les signes habituels d'une pénurie de logements tels qu'un faible taux de vacance, une forte évolution du nombre de ménages ou encore une faible activité de construction. Certaines, au contraire, disposent d'une offre de logements abondante, voire excessive".

Gare aux zone B1 et B2

Si dans les agglomérations classées en zones Abis et A - zones les plus tendues - la persistance d'un manque de logements se confirme, Franck Vignaud, responsable du Laboratoire de l'Immobilier, appelle à la prudence sur certaines villes des zones B1 et B2.

Au total, le Laboratoire de l'Immobilier a recencé 64 agglomérations "à risques" dont 39 sont classées dans la catégorie «à éviter» dans le cadre d'un investissement Pinel: Algrange (B2), Angoulême (B2), Anzin (B2), Avignon (B1), Béthune (B1), Béziers (B2), Brives-la-Gaillarde (B2), Boulogne-sur-Mer (B2), Bourg-en-Bresse (B2), Cambrai (B2), Chamalières (B1), Chartes (B2), Cherbourg-Octeville(B2), Concarneau (B2), Denain (B2), Dieppe (B2), Dinan (B2), Dole (B2), Douai (B2), Fécamp (B2), Lens (B1), Le Havre (B1), Le Mans (B2), Longwy (B2), Maubeuge (B2), Montbéliard (B2), Mulhouse (B1), Pau (B2), Périgueux (B2), Roanne (B2), Rochefort (B2), Saint-Brieuc (B2), Saint-Étienne (B2), Saint-Omer (B2), Sens (B2), Troyes (B2), Valence (B2), Vienne (B2), Vichy (B2). Les autres communes sont dans la catégorie à "surveiller".

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