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Le coût de la vie est de plus en plus élevé pour les étudiants

Augmentation du prix des transports, progression des loyers... Le coût de la vie étudiante grimpe à la rentrée 2016, selon l'Unef. Compte tenu de ces hausses, 50 % des étudiants sont contraints de travailler pour financer leur formation et 12 % d'entre eux doivent même souscrire un prêt.

"Pour la rentrée 2016, le coût de la vie étudiante augmente de 1,23 %, soit près d'un point de plus que l'inflation", selon une étude de l'Unef (Union nationale des étudiants de France). Autrement dit, les récents gestes du gouvernement ne suffisent pas à alléger la note des étudiants cette année.

Loyers trop élevés, transports très chers

La hausse du coût de la vie pour les étudiants est notamment due au prix du logement qui, depuis plusieurs années, représente 55 % de leurs revenus. En 2016, plus de la moitié des villes universitaires voient les loyers des petites surfaces s'envoler. Dans son étude, l'Unef observe même que certaines communes cumulent la hausse des prix des loyers et des transports. Il s'agit de Paris, Bordeaux, Lyon, Orléans, Besançon et Nice.
Si les étudiants franciliens font historiquement face à des dépenses plus élevées, avec un loyer moyen mensuel de 806 euros en 2016, contre 795 euros en 2015 - une hausse notamment liée au "non respect de l'encadrement des loyers"-, le syndicat note que poursuivre ses études à Bordeaux coûte de plus en plus cher. En un an, la capitale girondine a enregistré simultanément une hausse de 4,7% pour le prix des logements et de 7,43% pour le tarif étudiant dans les transports.

Un emploi, un prêt pour payer ses études

Pour financer leurs études, les étudiants ont trois possibilités: recourir au salariat étudiant, effectuer un emprunt, ou sacrifier une partie de leurs dépenses courantes.
Concrètement, environ 12% des étudiants, soit 300 000 élèves, ont dorénavant recours à un prêt, d'un montant moyen de 10 000 euros, selon l'Unef. Et près de 50 % d'entre eux occupent un emploi pendant l'année scolaire, dont 30 % à temps plein.
S'il est satisfait des récents gestes du gouvernement, tels que le gel des tarifs des frais d'inscription et de la sécurité sociale, le syndicat étudiant réclame un nouvel investissement dans le système de bourse d'enseignement, l'ouverture du RSA (Revenu de solidarité active) au moins de 25 ans et l'extension de l'Arpe (Aide à la recherche du premier emploi) aux étudiants non-boursiers. L'Unef souhaite également que le dispositif d'encadrement des loyers soit généralisé à l'ensemble des villes universitaires.

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