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Les loyers à la relocation stagnent en région parisienne

Les loyers demandés par les bailleurs aux nouveaux locataires après le départ des anciens ne progressent que de 0,2 %, selon l’enquête annuelle de l’Observatoire des loyers de l’agglomération parisienne (Olap). Cette hausse est proche de celle de l'indice de référence des loyers.

0,2 %: c'est le taux d'augmentation du loyer enregistré en 2015 entre deux locataires pour un logement nu situé en agglomération parisienne, selon les derniers calculs de l'Observatoire des loyers de l'agglomération parisienne (Olap). Il s'agit du niveau le plus faible constaté depuis 2001.

Pour Paris intro-muros, la hausse est s'éleve à 0,8 %. Cependant, "dans un contexte économique encore déprimé", cette progression tranche avec les revalorisations de prix imposées par les propriétaires entre 2006 et 2013, où les prix à la relocation pouvait grimper de plus de 10 %.

Désormais, le loyer moyen s'élève à 25,1 €/m² à Paris et 18,2 €/m² en petite couronne. Dans les deux cas, le niveau est comparable à celui de 2014. Tout comme pour le prix des logements meublés, l'heure est donc à la stabilité!

Une hausse égale à celle de l'IRL

Le "coût de frein brutal" sur les hausses de prix à la relocation résulte en grande partie des décrets sur la limitation de la majoration du loyer pris chaque été depuis 2012 dans les zones tendues. Ce mécanisme empêche le propriétaire de profiter d'un changement de locataire pour augmenter le loyer, qui continuera d'évoluer en fonction de l'Indice de référence des loyers (IRL), qui progresse de 0,2 % en moyenne annuelle. À Paris, ce dispositif d'encadrement annuel des loyers coexiste, depuis le 1er août 2015, avec le mécanisme d'encadrement du niveau des loyers mis en place par la loi Alur. Cette mesure prévoit qu'en cas de signature d'un nouveau bail ou lors d'un renouvellement pour un logement situé dans la capitale, le prix demandé par le bailleur ne puisse pas dépasser 20 % du loyer de référence fixé par arrêté préfectoral, ni lui être inférieur de 30 %. Pour les biens d'exception, le propriétaire peut réclamer un "complément de loyer" au locataire.

Pour conclure, l'Olap souligne que même si l'évolution des loyers à la relocation demeure "légèrement supérieure à l'inflation à Paris", la "décélération est très nette depuis 2014, accentuée en 2015 par l'encadrement des loyers, effectif depuis le 1er août (2015)".

La publication des résultats définitifs de l'Olap sont attendus pour juin 2015.

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