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L’hiver approche, profitez au mieux de votre cheminée

Les températures commencent à baisser. C’est donc le moment de goûter au plaisir d’une bonne flambée. Vous pouvez même joindre l’utile à l’agréable en vous servant de votre cheminée comme chauffage d’appoint. Nos conseils pour profiter pleinement de votre premier feu de la saison.

C’est en automne que l’on assiste au retour des feux de cheminée mais aussi… à une recrudescence des incendies domestiques et des intoxications au monoxyde du carbone. Ces accidents peuvent cependant être évités avec un ramonage régulier. En effet, même si vous ne l’utilisez que rarement, des branchages ou un nid d’oiseaux sont susceptibles d’obstruer le conduit de votre cheminée.

Prévenez les accidents

De manière générale, vous devez prendre des précautions particulières lorsque vous faites du feu. Les obligations en matière de amonage sont définies par arrêté préfectoral et peuvent donc varier d’un département à l’autre. Elles sont précisées dans un ocument intitulé «Règlement Sanitaire Départemental» (RSD), consultable en mairie ou sur le site de la préfecture. Les RSD sont tous, plus ou moins, sur le même modèle. Ils imposent généralement que les conduits de cheminée en fonctionnement soient ramonés deux fois par an, dont une fois pendant la période d’utilisation. Par ailleurs, pensez à vérifier régulièrement le joint de la vitre de votre insert. S’il est défectueux, il risque de laisser échapper des fumées ou des gaz de combustion. Pour prévenir un encrassement trop rapide et potentiellement dangereux du conduit de cheminée, évitez d’utiliser des bois résineux.

Ne brûlez pas non plus des objets (du plastique, par exemple) susceptibles de dégager des gaz ou vapeurs toxiques. Pensez aussi à éloigner du foyer les matériaux inflammables: canapé, tapis, piles de journaux… Et enfin, ne laissez jamais votre feu sans surveillance!

Pensez à vous chauffer au bois

La cheminée ouverte, la plus répandue, est un mode de chauffage peu efficace et polluant pour votre logement. Pourquoi ne pas joindre l’utile à l’agréable et utiliser votre cheminée comme un chauffage d’appoint? Pour cela, il suffit d’encastrer un insert dans le foyer existant. Facile d’entretien et d’utilisation, cet équipement vous reviendra entre 1 000 et 2 000 €. Adressez-vous de référence aux fabricants et distributeurs spécialisés et privilégiez un appareil labellisé «flamme verte» vous garantissant un rendement supérieur à 70 %. Pour optimiser votre installation, utilisez un bois sec et de bonne qualité. Vous pouvez vérifier le taux d’humidité de votre bois (il doit être inférieur à 20 %) grâce à un humidimètre dont le coût avoisine les 50 €.

À savoir

L’installation d’un insert dont le rendement est supérieur ou égal à 70 % vous permet, sous certaines conditions, de bénéficier du Crédit d’Impôt pour la Transition Énergétique (CITE). Son taux est fixé à 30 % du montant de l’équipement. La main d’oeuvre et les frais annexes (le tubage du conduit existant, par exemple) ne sont pas pris en compte dans la base du crédit d’impôt.

À retenir

Le ramonage chimique (la bûche ramoneuse) est déconseillé. D’ailleurs, les certificats joints à ces bûches n’ont pas de valeur
juridique et ne sont pas pris en compte par les compagnies d’assurance.

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