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L'accessibilité à l'IVG est renforcée sur tout le territoire

La loi Santé a pris des mesures pour faciliter l'accès à l'avortement à toutes les femmes qui le désirent, partout en France.

Quelque 220 000 femmes avortent chaque année en France. Pour faciliter leur parcours lorsqu'elles désirent réaliser une interruption volontaire de grossesse (IVG), la loi Santé n° 2016-41 du 26 janvier 2016 vient simplifier la donne.

Pour renforcer l'accès à l'avortement, il est désormais permis aux sages-femmes de pratiquer l'IVG médicamenteuse et les médecins des centres de santé conservent la pratique des IVG instrumentales. Il existe deux types d'IVG: celle instrumentale ou chirurgicale réservée aux médecins, pratiquée en bloc opératoire avec anesthésie et celle par voie médicamenteuse. Cette dernière, de plus en plus sollicitée en raison de la plus grande souplesse dans sa mise en oeuvre, sera plus accessible en donnant un rôle plus important aux sages-femmes.

Pour ne pas entraver le choix de la méthode et du lieu de réalisation de l'IVG, le délai de réflexion de sept jours a été supprimé. Jusqu'à présent, il était obligatoire entre la première consultation et la confirmation écrite de la volonté de la femme d'interrompre sa grossesse. L'idée est d'éviter la stigmatisation du recours à l'IVG puisqu'un tel délai n'existe pas pour les actes médicaux traditionnels. Son maintien assimilerait l'interruption de grossesse à un acte médical "à part".

Pour rendre l'IVG accessible toute l'année, sur l'ensemble du territoire, chaque agence régionale de santé (ARS) doit formaliser un plan pour l'accès à l'avortement.

Les femmes qui envisagent de recourir à l'IVG, peuvent obtenir des informations anonymement et gratuitement en appelant le 0800 08 11 11.

Renaud Bernard

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