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Don d’organes: faites connaître votre volonté

Si vous n’avez pas clairement exprimé votre refus, vous êtes considéré comme acceptant de donner vos organes après votre mort. Informer vos proches est essentiel, si vous voulez que votre volonté soit respectée..

En 2014, sur les 20 311 demandes de greffes, seulement 5 357 ont pu être effectuées, faute d’organes disponibles. Près de 15 000 personnes sont donc restées en attente. Un constat d’autant plus amer que, selon un sondage réalisé en 2013 pour la Fondation Greffe de vie, 79 % des Français se déclarent favorables au don de leurs organes après leur mort. La pratique est pourtant fort différente. Le taux de refus de prélèvement dépasse régulièrement les 30 % (33,6 % en 2014), un tiers seulement de ces refus émanant de consignes laissées par le défunt. Dans la grande majorité des cas, le refus provient de l’entourage qui, face à un événement aussi douloureux que soudain, et ignorant le plus souvent la position du défunt, hésite à faire pratiquer sur lui un acte encore considéré comme tabou.

C’est en partant de ce constat que des députés ont introduit dans la loi Santé, définitivement adoptée par le Parlement le 17 décembre 2015, un amendement renforçant le consentement présumé au don et dispensant…

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