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Vers un réseau 4G encore plus puissant

Une couverture 4G plus étendue, même dans les zones rurales, une réception accrue à l’intérieur des bâtiments, un accès au très haut débit mobile dans les TER, les Franciliens comme dans le RER… Telles sont les nombreuses promesses liées à la vente par l’État des nouvelles fréquences 4G aux opérateurs de téléphonie mobile. Orange, Bouygues Telecom, Free et Numericable-SFR se sont ainsi partagé la bande de 700 MHz pour plus de 2,8 milliards d’euros. Fait étonnant, ce montant est plus important que celui escompté. Un bonus de 300 millions va ainsi rentrer dans les caisses publiques. L’explication tient à la “qualité” de cette plage de fréquences, qui offre une excellente propagation des ondes. Depuis la dernière mise aux enchères en 2011, le réseau 4G ne fonctionnait que dans les bandes comprises entre 800 MHz et 2,6 GHz. Stratégiquement, les opérateurs télécom ne peuvent vraiment pas passer à côté d’une telle offre. Nous sommes désormais tous demandeurs de data, et utilisons nos smartphones pour regarder la télévision et des vidéos en ligne, écouter de la musique en streaming ou comme modem mobile pour raccorder un ordinateur portable… Dans le dernier Observatoire des marchés des communications électroniques (2e trimestre 2015), l’Autorité de régulation des communications électroniques et des postes (Arcep) annonce une croissance annuelle de plus de 10 millions d’utilisateurs de la 4G, soit 15,6 millions de clients au 30 juin 2015. Ces nouvelles attributions vont permettre aux opérateurs de répondre à une demande toujours plus forte. L’allocation de ces fréquences va se faire progressivement, entre le 5 avril 2016 et le 30 juin 2019, selon les départements.

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