Publicité

Électroménager: des clients mal informés sur la consommation d'énergie

Une étude publiée par l'association UFC-Que Choisir montre que dans plus d'un cas sur deux, l'étiquette énergie figurant sur les appareils électroménagers est absente ou illisible. De ce fait, l'information fournie aux consommateurs ne leur permet pas de bien choisir leurs produits.

Les produits, destinés à être vendus ou loués à des particuliers, portent, depuis 2011, une étiquette et une fiche sur leur consommation en énergie. Grâce à ces documents, le client peut obtenir des informations suffisantes pour réduire ses factures énergétiques (eau, gaz ou électricité), mais il s'avère que plus de la moitié des étiquettes énergétiques des appareils électroménagers vendus en magasins ou sur internet est non conforme, selon une enquête de l'UFC-Que Choisir menée sur plus de 3400 produits l'electroménager (réfrigérateurs, téléviseurs, machines à laver, lave-vaisselle, fours électriques, aspirateurs et sèche-linges). Il s'agit pourtant d'une obligation pour les professionnels et d'une information indispensable pour permettre au consommateur d'être mieux avertis au moment de son achat.

Moins d'information en ligne qu'en magasin

Les grandes surfaces obtiennent toutefois des scores meilleurs (80 %) que les sites de vente en ligne qui franchissent à peine la barre des 10 %. "L'ordre précis dans lequel les informations relatives à l'étiquette doivent être présentées n'étant quasiment jamais respecté, le consommateur n'a d'autre choix que d'aller à la pêche s'il veut pouvoir comparer les produits entre eux", souligne l'UFC. "Ces résultats sont d'autant plus préoccupants que la France se situe bien en dessous de la moyenne européenne", alerte l'association de consommateurs.

Des efforts à faire

Au-delà de l'absence d'étiquette énergie, l'enquête a également permis de constater le caractère obsolète de la classification actuelle. L'échelle actuelle autorise différentes classes en fonction du groupe de produits (A-G) ainsi que des niveaux supplémentaires à l'intérieur d'une même catégorie, telle que la mention A+. Or, les appareils des classes les plus mauvaises ont disparu des rayons, mais la nomenclature de A à G apparaît toujours bel et bien sur l'étiquette.

Face à ce constat, l'UFC-Que Choisir tire la sonnette d'alarme et souhaite que les obligations des différents acteurs (fabricants et distributeurs qui se renvoient trop souvent la balle) soient rapidement clarifiées et simplifiées. L'Association souhaite aussi que les classes supplémentaires A+, A++ et A +++ soient supprimées, pour que les consommateurs soient mieux éclairés sur le caractère plus ou moins énergivore des équipements qu'ils achètent.

Électroménager: des clients mal informés sur la consommation d'énergie

S'ABONNER
Partager

Partager via :

Plus d'options

S'abonner
À lire aussi