Emprunter, renégocier: une conjoncture toujours plus favorable
Tout au long de 2014, les taux n’ont cessé de baisser. Ils continuent sur leur lancée en ce début d’année et cela pourrait perdurer jusqu’à la fin 2015 où les spécialistes anticipent une légère remontée. Un contexte incroyablement propice pour discuter avec votre banquier.
Jamais, depuis l’après-guerre, les taux n’avaient été aussi bas. À tel point qu’il vaut mieux, aujourd’hui, emprunter que mobiliser son épargne, du moins tant que cette dernière, bien sûr, est mieux rémunérée. Ce qui est loin d’être fantaisiste, compte tenu des taux d’intérêt fixes minimaux réservés aux meilleurs dossiers de financement immobilier. On les croyait au plus bas en 2014, et pourtant, ils ont poursuivi leur décrue sur les premiers mois de 2015: «Deux causes expliquent cette situation, indique Michel Mouillart, professeur d’économie à l’Université de Paris Ouest-Frics: l’abondance des liquidités et la volonté des banques de soutenir le marché immobilier.» Tous les segments de marché en bénéficient, qu’il s’agisse de l’acquisition d’un logement neuf, ancien ou de la réalisation de travaux. Pour autant, malgré un redressement de la production des prêts au deuxième semestre, l’année 2014 s’est achevée sur un recul: 118,9 milliards d’euros de crédit ont ainsi été accordés en 2014…