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Manucure: près d'un professionnel sur deux n'est pas qualifié

Selon la Répression des fraudes, les professionnels exerçant l'activité de stylisme ongulaire ne disposent pas du diplôme d'esthétique. Pire, certains d'entres eux utilisent des produits dangereux.

Alors que les femmes recourent de plus en plus à la pose de faux ongles ou de vernis pour soigner leur apparence, la Direction générale de concurrence de la consommation et de la Répression des fraudes révèle, après enquête, que près d'un professionnel sur deux exerce l'activité de stylisme ongulaire sans les qualifications imposées par la réglementation.

Au lieu de détenir un diplôme d'esthéticien (CAP, BEP, BAC pro,...), les enquêteurs ont constaté que le personnel est le plus souvent doté d'une attestation de formation obtenue dans des "conditions difficiles à vérifier".

Gare aux produits utilisés

Parmi la cinquantaine d'échantillons analysés par les enquêteurs de la Répression des fraudes, près de la moitié d'entre eux se sont révélés non-conformes, voire dangereux en raison de la présence de substances interdites telles que l'antimoine ou de la méthyl-éther-hydroquinone, deux produits qui peuvent entraîner des troubles gastro-intestinaux, migraines, vomissement, conjonctivite et écoulement nasal.

Sur 249 établissements contrôlés, la DGCCRF a délivré 164 avertissements, 20 injonctions administratives, 2 procès-verbaux et 6 mesures de police administrative au titre des produits cosmétiques.

Fort de ce constat, la Répression des fraudes a indiqué qu'elle poursuivra la surveillance de cette profession.

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