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Du bon usage du déficit foncier

Investir dans l’ancien à rénover vous permet de déduire de vos revenus fonciers, afin de les doper, le montant de vos charges. Encore faut-il savoir avec précision ce qui est déductible et ce qui ne l’est pas.

Faut-il encore acheter de l’immobilier? La question paraît sans doute provocante, mais elle a le mérite d’être posée. Difficile en effet de dépasser les 3 % de rendement, une fois déduits de ses loyers le coût de l’emprunt, les charges courantes, et les impôts. «Un investisseur imposé ne serait-ce qu’à 30 % devra, si l’on ajoute les cotisations sociales, reverser à l’Etat 45 % des revenus engrangés. C’est beaucoup trop», note Jean-François Fliti, fondateur associé d’Allure Finances. Pour alléger le poids de sa fiscalité, il existe toutefois des parades, notamment dans l’immobilier ancien. Le régime réel d’imposition en est une. Il permet au bailleur de déduire ses charges de son revenu global, puis de ses revenus fonciers, créant ainsi un déficit foncier reportable sur plusieurs années.
«Le mécanisme du déficit foncier est rarement optimisé, mais il est d’une redoutable efficacité pour gonfler sa rentabilité via des baisses d’impôts», note Corinne Coccetta, d’Equance. En effet, ce dispositif…

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