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Une huile d'olive sur deux n'est pas conforme

L'huile d'olive est un secteur propice aux pratiques commerciales trompeuses, selon la Répression des fraudes. En 2014, 46 % des échantillons contrôlées ont révélé des manquements sur l'étiquetage, l'origine et sur la qualité du produit.

Des tomates séchées présentées comme baignant dans l'huile d'olive alors qu'elles son en réalité préparées avec de l'huile de tournesol, des abus de mentions valorisantes mais fausses, comme "Huile... produite au château", "du moulin de...", ou encore "huile à la truffe" qui, après examen, n'en contient aucune trace... Voici ce que les enquêteurs de la DGCCRF (Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes) ont constaté lors de leurs investigations. Au total, 46 % des échantillons contrôlées ont été déclarés "non conformes".

Etiquetage, qualité, tromperie

Outre les tromperies sur la marchandise, la Répression des fraudes a également constaté de nombreux problèmes d'étiquetage. Par exemple, pour 8% des huiles contrôlées, l'origine n'était pas précisée. Certaines étiquettes laissent aussi croire au consommateur que l'huile est d'origine française, alors que ce n'est pas le cas ( voir: 57 % de notre huile d’olive vient d’Espagne).

La DGCCRF rappelle également que le tribunal de grande instance d'Ajaccio a condamné à 15 000 € d'amende, pour pratiques commerciales trompeuses, un agriculteur qui a mis sur le marché des huiles d'olive lampantes, impropres à la consommation, qui, de surcroît, ne portaient pas de mention sur l'origine, ni de Date limite d'utilisation optimale (DLUO).

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