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Résidences de tourisme:que faire quand l’exploitant vacille?

Les faillites d’exploitants de résidences de tourismes contraignent parfois les investisseurs à mettre en place des systèmes de gestion alternatifs. S’ils demandent beaucoup plus d’implication de la part des copropriétaires concernés, ils permettent de se prémunir contre un certain nombre d’abus propres à ce secteur.

Quand elle a reçu la proposition d’avenant à son contrat de bail, cette investisseuse n’en a pas cru ses yeux. «L’exploitant voulait nous imposer une baisse de revenus de plus de 80 % par rapport à ceux qui avaient été promis à la signature», se souvient Thien An Hoang, propriétaire d’un lot dans une résidence de tourisme à Vignec (Hautes-Pyrénées). À l’origine de cette proposition, les difficultés de Résitel, filiale de Lagrange (numéro 2 du secteur), placée depuis en plan de sauvegarde. Ce cas n’est malheureusement pas isolé. Car si sur le papier, l’investissement en résidence tourisme, à la mer ou à la montagne, a tout pour plaire - avantage fiscal important, loyers dits garantis, franchise de TVA à l’achat et possibilité d’occuper le logement pour ses vacances -, la réalité peut être bien moins idyllique. Depuis sept ans, les déconfitures d’exploitants (Résitel, Mona Lisa, Quiétude, Transmontagne, Maisons de Biarritz, Résid’Hôtel…) ont touché des milliers de petits épargnants… Des logements…

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