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Miel de romarin, un must?

Dans votre bref article du mois dernier (Consommer Bee Friendly), vous nous présentez un nouveau label Bee Friendly. Amateur de miel, je me réjouis de cette initiative valorisant les produits cultivés sans pesticides nocifs. Mais ne faut-il pas aller plus loin et renoncer aux miels monofloraux? Un apiculteur m’a expliqué en effet que cette forme de production est mauvaise pour les abeilles.
E.D., Malakoff

Les professionnels s’interrogent, en effet, sur la “transhumance” des ruches. “La production de miels monofloraux - de lavande, de romarin, etc. - suppose de déplacer les ruches, ce qui laisse peu de temps de repos aux abeilles. Celles-ci s’épuisent, et l’on se rend compte que cette pratique ne contribue pas de manière durable à la pollinisation du milieu”, constatait, lors de notre enquête, l’apiculteur Yves Élie Laurent, biologiste de formation. Dans les Cévennes, un couple d’apiculteurs a créé l’association L’Arbre aux abeilles (ruchetronc.fr) pour la renaissance des ruches-troncs - des morceaux de troncs de châtaigniers creusés pour élever un essaim et fermés par une pierre - , participant ainsi à la conservation de l’abeille noire. Leurs ruches sont implantées loin des zones de culture intensive et leurs abeilles pollinisent toute l’année un seul lieu. Ces colonies ne subissent pas, pour l’instant, de mortalité anormale.

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