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Prothèses mammaires: les femmes doivent être mieux informées sur les risques

Un rapport de l'Agence nationale de sécurité du médicament préconise une meilleure information sur les risques liés à la pose de prothèses mammaires et notamment sur la durée de vie des implants.

Le scandale des implants mammaires PIP ayant laissé des traces, l'Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM) plaide pour davantage d'information des femmes opérées.

Depuis 2001, plus de 610 000 prothèses mammaires remplies de gel de silicone ont été vendues en France. Si le taux de rupture, entre 0,01 % et 0,30 % en fonction de la durée d'implantation, "est très faible", l'ANSM insiste sur le fait que les femmes qui envisagent l'opération doivent être clairement informées par leur chirurgien, notamment sur les risques de complications liés à l'intervention chirurgicale et à la pose des implants.

Les patientes doivent aussi savoir que les prothèses posées sont temporaires. Si l'ANSM maintient la durée de vie des implants à 10 ans, elle relève que les ruptures qui lui sont déclarées surviennent en moyenne 7,6 ans (écart type +/- 4 ans) après la pose. Une ou plusieurs autres interventions, après la pose initiale sont donc à envisager.

Par la suite, un suivi médical régulier est recommandé pour s'assurer en particulier de l'intégrité de l'implant mammaire, indique l'ANSM.

Un document qui fait la synthèse de toutes ces recommandations est en cours d'élaboration. Il sera bientôt remis à chaque patiente par son chirurgien.

Stéphanie Alexandre

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