Publicité

Vins et vignobles maintiennent leur côte en 2013

Le cours des vins ont augmenté, le prix des vignes aussi, malgré un environnement difficile, selon Agrifrance.

Touché par les aléas climatiques, le vin français a connu une année 2013 difficile, avec des prévisions de récolte revues à la baisse, selon la dernière étude d'Agrifrance. La petite récolte de 2012 et celle 2013, ont entraîné une hausse des cours de la plupart des vins. En Beaujolais ou en Bourgogne, les prix à la récolte ont pris entre 30 et 50 %.

Les terres de grands crus continuent cependant d'attirer les investisseurs nationaux comme internationaux. "Le secteur du vin contribue positivement à hauteur de 11 milliards d'euros au solde de la balance commerciale, et constitue le second secteur exportateur, derrière l'aéronautique, mais devant les produits de luxe" rappelle Benoît Léchenault, responsable d'Agrifrance.

Les investisseurs doivent analyser le terroir, la surface, le type de plantation, l'état général de la propriété tout en gardant à l'esprit que le prix du vignoble est lié à la bonne santé du marché du vin notamment à l'exportation.

Grâce aux prix élevés du Champagne et des crus très haut de gamme en 2013, le prix des vignes avoisine 130 000 euros l'hectare, une progression de 4,4 % en dix ans. Les appellations telles que Pomerol et Pauillac continuent de flamber respectivement de 2 et 2,5 M€ par hectare, environ. Au Nord des Côtes du Rhône, le prix atteignent 1 M€ par hectare en Côtes-Rôtie ou Hermitage. En Bourgogne, les rares petites surfaces en vente trouvent rapidement preneurs, avec plus de 500 000 €, par hectare pour le Côte de Beaune ou de Nuits. En Beaujolais, en Côtes du Rhône méridionales et en Val de Loire, des terres entre 12 000 € et 20 000 € par hectare peuvent se trouver.

Vins et vignobles maintiennent leur côte en 2013

S'ABONNER
Partager

Partager via :

Plus d'options

S'abonner