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La France mise sur le financement participatif

Pour doper le crowdfunding, mécanisme qui permet de mettre en contact des porteurs de projets et des internautes désireux de les financer, le gouvernement va assouplir les règles visant à mieux encadrer ces prêts rémunérés entre particuliers.

Financer un film, un disque ou une thèse, c'est désormais possible grâce au "crowdfunding", un financement participatif qui met en relation des créateurs de projets et des particuliers investisseurs. Le système qui vient de recevoir les honneurs de Bercy est en passe de voirson régime assoupli.

Comme l'a indiqué Fleur Pellerin, ministre déléguée aux PME (Petites et moyennes entreprises), la réforme allègera notamment les démarches en cas d'appel public à l'épargne. Ainsi, les PME pourront lever jusqu'à un million d'euros auprès des internautes.

En revanche, le texte donne un coup de canif au monopole des banques. Les particuliers pourront désormais prêter de l'argent à d'autres particuliers ou à des entreprises contre des intérêts, une faculté jusque-là réservée aux établissements de crédit. Toutefois, les prêts émanant des particuliers ne pourront pas excéder 1 000 euros, par projet, et les plateformes de crowdfunding devront, notamment, les informer sur les frais prélevés lors des levées de fonds, et les avertir régulièrement des risques encourus...

Outre l'obtention d'un statut de conseiller en investissement participatif, les sociétés devront obtenir un agrément de l'AMF (Autorité des marchés financiers) ou de l'ACPR (Autorité de contrôle prudentiel et de résolution), pour pouvoir afficher sur leur site un label, signe que la plateforme respecte les règles du crowdfunding. De quoi rassurer, les particuliers.

En 2013, plus de 78 millions d'euros ont été collectés en France, selon l'association Financement participatif France. C'est près trois fois plus qu'en 2012.

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