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Savoir jongler avec les produits périmés

Partant du constat que la date limite de consommation (DLC) est souvent confondue avec la date limite d’utilisation optimale (DLUO), l’association Consommation, logement et cadre de vie (CLCV) a lancé, en 2013, une enquête pour connaître les habitudes des Français. Plus de 80 % des personnes interrogées mangent un yaourt nature (72 % sans hésitation) dont la DLC est dépassée de 3 jours. Par contre, après 3 semaines de dépassement, elles ne sont plus “que” 21,40 % à s’y risquer ; 55,60 % jettent un steak haché périmé depuis 3 jours, 27 % le consomment quand même. Par ailleurs, 15 % des personnes sondées ignorent que la DLUO inscrite sur les boîtes de biscuits n’est qu’indicative et peut être dépassée sans danger pour la santé. À l’inverse, plus de 26 % des consommateurs pensent qu’ils peuvent boire du lait frais en bouteille après la date affichée, alors qu’un risque sanitaire existe. La DLC, précédée de la mention “à consommer jusqu’au…”, est la date au-delà de laquelle les produits ne doivent plus être consommés afin d’éviter une intoxication alimentaire. La DLUO, précédée de la mention “à consommer de préférence avant le…”, figure sur les denrées peu périssables, comme le lait UHT - ultra-haute température -, l’huile, les aliments secs, les conserves. Elle indique que, passé cette date, le produit peut perdre ses qualités gustatives, mais qu’il n’y a aucun risque à le consommer.

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