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Actions : c’est le moment de profiter du retard des valeurs européennes

A moins de souhaiter ne prendre aucun risque, remettez une dose de Sicav actions dans vos portefeuilles.

Tendances

Voici 18 mois que la quasi-totalité des Bourses mondiales s’envolent. Ce retournement spectaculaire doit beaucoup à la gestion par la Banque centrale européenne de la crise de la dette des États européens en 2011 et au sauvetage réussi de l’euro. Rassurés, les investisseurs sont revenus en masse sur le marché, portant le CAC 40 au-delà de 4 000 points (et au-delà de 9 000 pour l’indice dividendes réinvestis), un niveau qu’il n’avait plus connu depuis l’été 2008. Sur les 11 premiers mois de l’année 2013, la plupart des places sont d’ailleurs dans le vert: +22% en France, +23% aux États-Unis, et même +51% au Japon. La hausse, va-t-elle se poursuivre? La plupart des observateurs en sont persuadés, tant que les banques centrales occidentales maintiendront leur politique de soutien aux économies (taux directeurs proches de zéro, programmes de rachat de dettes publiques…).

Fiscalité

Les plus-values réalisées sur un compte-titres sont soumises aux prélèvements sociaux de 15,50% et à l’impôt sur le revenu. S’il s’agit d’actions (ou de fonds investis au moins à 75% en actions), les plus-values imposables à l’impôt sur le revenu bénéficient d’un abattement de 50% en cas de détention depuis plus de 2 ans, et de 65% au-delà de 8 ans. Les dividendes sont soumis aux prélèvements de 15,50%, puis à l’impôt sur le revenu après un abattement de 40%. Dans le cadre d’un Plan d’épargne en actions (PEA), dont le plafond sera relevé de 132 000à 150 000 € au 1erjanvier 2014, plus-values et dividendes ne sont imposés qu’au moment du retrait, et subissent une taxe forfaitaire de 22,50% si le PEA a moins de 2 ans d’ancienneté et de 19% s’il a entre 2 et 5 ans (0% ensuite). S’ajoutent, dans tous les cas, les prélèvements sociaux (voir: Prélèvements sociaux: comment sont taxés vos placements). Les fonds peuvent aussi être logés dans un contrat d’assurance vie et bénéficier de sa fiscalité avantageuse (voir: Notre sélection de fonds en euros à gestion active).

Nos préconisations

• Privilégiez les actions européennes. Même si la croissance devrait rester poussive dans la zone euro en 2014 (+1 %, selon l’OCDE), c’est bien mieux qu’en 2013, avec un repli de 0,4%. Parmi les actions ayant le potentiel de hausse le plus élevé figurent celles ayant le plus souffert de la crise et dont le cours de Bourse est loin de refléter la valeur de leurs actifs. C’est justement sur ces actions «décotées» (banques, opérateurs de télécommunications…) qu’investissent les fonds dits «value» (qui privilégient les actions sous-cotées : voir: Notre sélection de fonds investis en actions européennes). À l’inverse, les perspectives des fonds «croissance», privilégiant les valeurs sûres (L’Oréal, Essilor…), semblent plus limitées.
• Optez pour des fonds flexibles pour tirer parti des Bourses européennes à moindre risque. Ces fonds sont capables de profiter partiellement des hausses des marchés, tout en limitant les pertes en phase de baisse. Parmi les plus performants figurent Convictions Europactive (Convictions AM), DNCA Évolutif (DNCA Finance), Sextant Grand Large (Amiral Gestion) ou Sycomore Partners (Sycomore AM).
• Investissez également sur le marché américain, mais plus prudemment. Les investisseurs ont déjà anticipé le rebond de la croissance (+2,9 % prévus en 2014, contre +1,7 % en 2013) et l’amélioration du marché de l’emploi: après 5 années consécutives de hausse, l’indice Dow Jones vient ainsi de passer au-dessus des 16 000 points, son plus haut historique. Évitez, en revanche, les marchés émergents (Inde, Brésil…), confrontés à une forte inflation, et à des taux de change défavorables pour leurs exportations.
• Préférez un investissement via un PEA ou une assurance vie plutôt que sur un compte-titres. Tous les fonds de notre sélection sont d’ailleurs éligibles au PEA et disponibles dans la plupart des contrats d’assurance vie en ligne, sans frais d’entrée.

Indispensables

Les fonds investis en actions européennes, notamment ceux privilégiant les sociétés ayant beaucoup souffert de la crise.

À éviter

Les fonds investis en actions des pays émergents.

À tenter

Les actions américaines, malgré leur forte progression de ces dernières années.

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