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Maraîchers, primeurs, poissonniers... pourquoi les marchés nous plaisent-ils tant?

Sur son marché hebdomadaire, le consommateur trouve encore des primeurs, des fromagers et des poissonniers indépendants, de plus en plus rares dans les villes. Les produits ultrafrais en font le succès. Enquête sur les circuits d’approvisionnement.

Se remémorant ses débuts dans le métier, Marco, un primeur parisien, constate que, “depuis 30 ans, on annonce la mort des marchés, mais ils continuent quand même”. Une commune française sur six compte encore au moins un marché hebdomadaire. Le goût retrouvé pour les circuits courts y amène une clientèle jeune, fortement demandeuse de conseils et de recettes. Dans les centres-villes, où résident bon nombre de personnes âgées, les marchés conjurent le vide commercial provoqué par les hypermarchés des périphéries. Les municipalités s’efforcent de les conserver, poussées par la nécessité de maintenir les métiers de bouche au cœur des villes et de faire bénéficier leurs habitants d’une animation festive. Les marchés tissent du lien social.

Les municipalités soutiennent leurs marchés

“Depuis 10 ans, les villes sont très attentives à leur marché”, témoigne Didier Féral, président de Lombard & Guérin Gestion, un délégataire qui gère 65 marchés, dont une cinquantaine dans la région parisienne. Le secret d’un bon marché, c’est la présidente…

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