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Garder son gardien, ou pas?

Depuis vingt ans, la baisse du nombre de loges ne fait que s’accélérer. En pleine crise économique, la tentation reste grande d’éliminer un poste qui représente parfois jusqu’à un tiers des charges d’une copropriété. À tort ou à raison? En tout état de cause, la procédure à suivre est millimétrée.

«La concierge est dans l’angoisse, qu’ils se débrouillent pour le courrier», chantait Brigitte Fontaine en 1966. Près d’un demi-siècle plus tard, c’est toute la profession qui pourrait reprendre ces paroles en chœur: selon l’Insee, elle ne comptait plus que 53 000 représentants en 2009, soit 30 % de moins qu’au début des années 1990, et 40 % de moins qu’en 1982. Le mouvement a coïncidé avec l’installation de digicodes, interphones et autres boîtes aux lettres. Amplifié par la spéculation et la crise immobilière, il ne s’est pas démenti depuis. Et pour cause. Selon Claude Pouey, responsable de l’Observatoire des charges de copropriété de l’Union des associations des responsables de copropriété (Unarc), l’emploi d’un gardien revient, en moyenne, à une dizaine d’euros par mètre carré habitable et par an. Soit «15 à 20 %, au minimum», du total des charges supportées par une copropriété. «Jusqu’à 30 % dans certains cas.» Il s’agit donc du deuxième poste de dépenses après le chauffage (de 30…

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