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Sofica: l’avantage fiscal ne compense pas toujours l’échec commercial des films

Le type d’investissement: investir au capital d’une société qui finance des films et des œuvres audiovisuelles.L’avantage escompté: une réduction d’impôt de 25 ou 36 % des sommes investies (plafonnées à 18 000 €).
Les déboires: le blocage des fonds au-delà de 5 ans si la liquidation de la société est retardée ; les pertes d’une partie du capital si les films font un flop.

Les sociétés de financement de l’industrie cinématographique et de l’audiovisuel (Sofica) constituent un produit défiscalisant singulier et rare. Des clients, triés sur le volet par les banques qui les distribuent, se les arrachent à la fin de chaque année. Il s’agit d’acquérir des parts d’une société qui investit 90 % de son capital dans le financement d’œuvres audiovisuelles. En retour, la Sofica reçoit des droits sur les recettes des films. Les banques sont très discrètes sur les performances de leurs Sofica. Et pour cause. Nous avons étudié les comptes de liquidation déposés au greffe des tribunaux de commerce et analysé les performances de 17 Sofica constituées entre 2002 et 2005 ne proposant pas de garantie en capital à leurs actionnaires (les Sofica garanties ne sont plus commercialisées). Les résultats sont édifiants (voir la totalité des performances sur leparticulier.fr en complément de cet article). Parmi les meilleures performances: Banque Populaire images, qui affiche néanmoins…

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