Les arbres fruitiers arrivent en ville
Selon l’étude d’Efficience 3 réalisée pour le Salon du végétal 2013 d’Angers, l’arbre idéal pour les Français est celui qui donne quantité de bons fruits toute l’année.
En attendant cette corne d’abondance, le cerisier est l’essence fruitière la plus plantée par les particuliers (50 %), devant les pommiers (49 %) et les pruniers (35 %). Si les jardiniers amateurs savent que les arbres se plantent en automne - “à la Sainte-Catherine, tout prend racine” -, beaucoup sont nettement plus hésitants en ce qui concerne la période de la taille et de la greffe. Les cours de jardinage dispensés aux particuliers par les professeurs de l’École Du Breuil à Paris (inscription sur ecoledubreuil.fr) sont pris d’assaut. Les villes s’intéressent, elles aussi, au verger.
Ainsi, Sens (Yonne) va ouvrir au public, en septembre, un verger urbain riche d’une vingtaine de variétés de noyers, presque un conservatoire. Y ont également été plantés des framboisiers, des groseilliers et autres arbrisseaux gourmands, dont fruits et baies pourront être récoltés par les habitants… dans une douzaine d’années. L’idée du maire de transformer un terrain inondable en verger est excellente, ce dernier étant moins onéreux à réaliser qu’un parc ou un jardin public, et bien plus populaire. Au printemps, la mairie du IVe arrondissement de Paris a inauguré, dans sa cour intérieure, un verger de 14 variétés en pots, sous les applaudissements des membres de l’association Vergers urbains, qui militent pour l’implantation d’arbres fruitiers au cœur des villes et ont déjà greffé des merisiers dans des squares de la capitale.
Enfin, les Jardins de Cocagne, créés en 1991 par Jean-Guy Henckel, sociologue et travailleur social, ont ouvert à Avignon un premier verger, entretenu par des personnes en réinsertion. Autant d’initiatives qui invitent à croquer les cinq fruits (et légumes) quotidiens préconisés par le Programme national nutrition santé!
