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Immobilier résidentiel : les ventes se sont effondrées en 2012, mais pas les prix !

Mauvaise nouvelle pour les acquéreurs, l’année 2012 n’a pas été celle d’une baisse des prix des logements anciens. «La chute n’a pas eu lieu», résume Laurent Vimont, président de Century 21 France. Selon les statistiques récemment dévoilées par ce réseau qui regroupe près de 900 agences, les prix moyens de l’ancien ont «seulement» perdu 1,9 % sur 12 mois (- 2,8 % pour les appartements et - 1,6 % pour les maisons).

Les chiffres publiés par la Fédération nationale de l’immobilier (Fnaim) confirment cette tendance: elle annonce un recul de 0,8 % (- 0,1 % pour les appartements et - 1,4 % pour les maisons). Plusieurs facteurs expliquent que les prix restent élevés: le déficit structurel d’offres de logements dans l’Hexagone, la faiblesse des taux d’intérêt et la réticence des vendeurs à réviser leurs prétentions à la baisse.

Les délais de transaction allongés de 9 jours

Ce maintien des prix n’a pas permis aux acquéreurs de se resolvabiliser et a provoqué une baisse sensible du nombre de ventes qui ont reculé de 16,4 % dans le réseau Century 21. À l’échelle nationale, la Fnaim estime à 150 000 le nombre de transactions perdues (- 18,6 %). Pour Laurent Vimont, ce «coup de frein a initié un mouvement de reconstitution des stocks de logements, permettant aux acquéreurs solvables de disposer d’un choix plus large de biens disponibles.» Ceux-ci ont donc pu prendre davantage de temps avant de se décider: les délais de vente se sont allongés, en moyenne, de 9 jours en 2012.

Une baisse modérée des prix prévue en 2013

L’année 2013 risque fort de ressembler à 2012. Les professionnels s’attendent, en effet, à une correction limitée des prix, comprise entre 0 et - 2 %. Par conséquent, le volume des transactions pourrait connaître un nouveau trou d’air. Seule une augmentation brutale des taux d’intérêt serait susceptible de modifier ce scénario en provoquant, dans un premier temps, un blocage des ventes puis, dans un second, une baisse des prix proportionnelle à la hausse des taux.

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