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Fish dependence day

Vos arguments sur le choix des poissons, dans le numéro de décembre, étaient sévères… mais justes. Le consommateur peut en effet agir, par ses achats, sur les ressources de la mer et le bon renouvellement des stocks. J’ai entendu parler à ce propos du “Fish dependence day”. Que recouvre cette notion?

C ’est un indicateur mis en place par l’association citoyenne New Economics Foundation. Une date fictive et symbolique marquant le moment où la production de poissons, crustacés, coquillages et autres fruits de mer (capture et élevage en eaux de mer et en eaux douces) d’un pays ne suffit plus à couvrir sa consommation et où il doit commencer à en importer. Au sein de l’Union européenne, cette autosuffisance ne cesse de se réduire, malgré les outils de gestion mis en place (PCP, politique commune de la pêche, notamment). D’où une dépendance accrue à l’égard des pays tiers.

Au Portugal, en Espagne, en Italie, trois pays disposant d’un large accès aux eaux européennes, elle cesse dès le mois d’avril. En France, elle a cessé le 21 mai (le 8 avril sans l’aquaculture) en 2012 - soit deux mois plut tôt qu’en 2010 et trois mois et demi plus tôt qu’en 1990. Seuls les Pays-Bas, l’Irlande, l’Estonie et la Lettonie sont autosuffisants toute l’année: ils produisent plus qu’ils ne consomment.

Fish dependence day

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