Publicité
Réservé aux abonnés

Optez pour les obligations d'entreprises, les plus rentables

Omniprésentes en 2011, les craintes liées à un effondrement de la zone euro se sont dissipées. Dans ce contexte, les taux d’intérêts demandés aux États et aux entreprises pour se financer sur les marchés obligataires ont chuté en 2012. Après avoir dépassé 3,60 % en novembre 2011, le taux des emprunts français à 10 ans n’était plus que de 2 %, un an plus tard. De même, les entreprises notées «BBB», considérées par les agences de notation comme ayant une capacité satisfaisante à honorer leurs dettes, ont vu leur taux d’emprunt divisé par 2 sur cette même période, passant de 6 à 3 %.

Or, c’est la règle, quand les taux diminuent, la valeur des anciennes obligations grimpe: rapportant davantage que celles nouvellement émises, elles valent donc plus cher. En hausse de 8,54 % sur les 11 premiers mois de l’année, les fonds investis en obligations ont ainsi connu en 2012 leur meilleure année depuis 2009.

Toutefois, 2013 ne se présente pas sous les mêmes auspices, même s’il faut distinguer deux catégories de fonds obligataires. Vous n’avez pas grand-chose à espérer du côté des fonds investis en emprunts d’États réputés sûrs. La plupart des experts estiment, en effet, que des pays comme la France ou les États-Unis empruntent à des taux anormalement faibles, au regard de leur endettement et de leur déficit. Or, une remontée de leurs taux ferait mécaniquement baisser les fonds qui y ont investi. En revanche, il existe encore des opportunités du côté des emprunts d’entreprises. Du fait de leur origine géographique (Italie ou Espagne) ou bien de leur secteur d’activité (finance…

Cet article est réservé aux abonnés. Il vous reste 64% à découvrir.

Vous avez envie de lire la suite ?

Débloquez tous les articles immédiatement. Sans engagement

Déjà abonné ? Connectez-vous

Optez pour les obligations d'entreprises, les plus rentables

S'ABONNER
Partager

Partager via :

Plus d'options

S'abonner