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Les investisseurs piégés par les sirènes de la défiscalisation

Attirés par les avantages fiscaux qu’ils procurent, des épargnants ont souscrit des placements sans mesurer les risques de perte du capital investi. D’autres, victimes d’escrocs, ont non seulement perdu leur mise, mais subi des redressements fiscaux. Plus les montages proposés sont complexes et opaques, et le rendement potentiel élevé, plus ces opérations sont suspectes. À n’envisager donc qu’après avoir pris l’avis de différents interlocuteurs (conseiller indépendant, notaire…).

FCPI: des fonds victimes des crises

Depuis leur création en 1997, les fonds communs de placement dans l’innovation (FCPI) ont séduit de nombreux épargnants qui cherchaient à réduire leur impôt sur le revenu. Ces produits sont pourtant risqués, car ils consistent à investir au capital de sociétés innovantes non cotées (ou cotées sur Alternext, la Bourse destinée aux PME). Les risques, les premiers investisseurs n’en ont pas pris la mesure et n’en ont pas été clairement informés. On leur a souvent vendu ces produits avec un argumentaire optimiste et bien rodé: l’argent étant placé dans 10 à 20 sociétés, il suffisait que l’une d’elles soit rachetée par un grand laboratoire pharmaceutique ou connaisse la réussite de Meetic ou de Facebook pour que les perspectives de plus-values s’envolent. Et si, par malheur, aucune société n’émerge, la réduction d’impôt obtenue (25 % des sommes investies jusqu’en 2010) atténuerait les pertes enregistrées. Enfin, 60 % seulement de l’argent est placé dans les PME, les 40 % restants («quota libre»)…

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