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La vie en ligne: trouver un ticket de spectacle sur le web

Acheter ses billets sur internet présente l’avantage d’avoir accès à un large choix d’événements, sans devoir faire la queue au guichet. En quelques clics, vous pouvez réserver des places pour le show d’une vedette internationale en tournée, un spectacle pour enfants, un concert de musique classique, une pièce de théâtre, une représentation de danse contemporaine, un opéra… Qu’ils soient donnés à Bercy, au Zénith ou dans une petite salle, à Paris comme en province.

Trois géants de la billetterie présents sur toutes les scènes

Trois réseaux de billetterie sont adossés à de grands groupes de distributeurs. Le leader du marché, francebillet.com, filiale de la Fnac, distribue également ses spectacles, outre dans les magasins de la Fnac et sur fnacspectacles.com, dans les Carrefour, les Géant, les magasins U ou Pixmania et sur leur site. L’offre de ticketnet.fr, racheté en 2010 par le groupe américain Live Nation Entertainment, est commercialisée aussi dans les points de vente physiques ou en ligne de Virgin, Cora, d’Auchan, E.Leclerc… Né en 2004, digitick.com, dont Vivendi est devenu l’actionnaire majoritaire en 2010, s’appuie, comme ses concurrents, sur des relais physiques: maisons de la presse, bureaux de tabac, librairies partenaires de chapitre.com, etc. Ces trois réseaux vous donnent la possibilité de recevoir vos places par courrier, de les retirer dans un magasin partenaire et, parfois, de les imprimer chez vous ou de télécharger sur votre smartphone un billet image qui sera scanné à l’entrée de la salle.

Des acteurs au répertoire moins large mais qui en donnent plus

À côté de ces trois grands acteurs, il existe une poignée de sites d’envergure plus modeste: ticketac.com, obillet.com, billetreduc.com, theatreonline.com, cityvox.fr. “Nous proposons tous plus ou moins les mêmes offres”, confie le dirigeant de l’un de ces pure players spécialisés dans la vente de billets de spectacles. Ces plates-formes se distinguent les unes des autres par leur ergonomie, la publication de critiques (theatreonline.com, par exemple) ou la possibilité donnée aux internautes de commenter les spectacles qu’ils ont vus (billetreduc.com, notamment).
Si l’on retrouve à peu près les mêmes spectacles sur tous ces sites, c’est aussi parce que “les producteurs et les propriétaires des salles cherchent à maximiser l’“occasion d’être vus” (ODV). Il est de leur intérêt d’être présents sur plusieurs sites, cela leur fait de la communication gratuite”, explique Frédéric Oudart, le fondateur d’obillet.com.

Quelques réductions, mais sur des prix globalement alignés

Il est, en théorie, inutile de parcourir tous les sites de billetterie à la recherche du tarif le plus bas. “C’est le producteur ou le tourneur qui fixe le prix, pas le distributeur”, souligne Alexandre Viros, le directeur commercial de France Billet. Néanmoins, il est possible de trouver ponctuellement des offres à prix réduit sur les pure players. “Il s’agit souvent de places vendues en amont des premières représentations pour garantir un fonds de salle ou de spectacles sans grande réussite commerciale. Dans tous les cas, ces offres sont peu nombreuses”, reprend Frédéric Oudart.
Les quelques écarts de prix constatés pour un même spectacle peuvent être dus aussi aux frais de réservation, qui varient d’un site à l’autre. Ainsi, deux billets pour le ballet Octopus, du chorégraphe Philippe Decouflé, le 6 décembre prochain au Théâtre national de Chaillot, sont proposés à 70 € sur ticketnet.fr, à 72 € sur ticketac.com et à 75 € sur theatreonline.com. Dans un autre registre, deux places pour Dernier Coup de ciseaux, au Théâtre des Mathurins le 2 octobre, coûtent 62,90 € sur billetreduc.com, 67 € sur theatreonline.com et 77 € sur fnacspectacles.com. En pratique, faire un petit tour des sites de réservation est donc parfaitement justifié.

Les sites de revente, à utiliser avec circonspection

Si le spectacle qui vous tente n’est plus disponible sur les plates-formes de vente que nous avons présentées, tentez votre chance sur les sites d’échange, comme zepass.com, viagogo.fr - voire sur ebay.fr -, sur lesquels les internautes peuvent revendre leurs billets. Sachez, toutefois, que les prix y sont fixés par les internautes eux-mêmes, “en fonction de la demande du marché”, peut-on lire sur viagogo.fr. Ainsi, sur la plupart de ces plates-formes, la valeur faciale des billets est-elle très souvent bien inférieure aux montants demandés. Par exemple, une place pour le concert de Madonna le 21 août au stade de Nice, en quatrième catégorie, était vendue 228,43 € sur viagogo.fr, contre 51 € sur ticketnet.fr. Sur zepass.com, le ton diffère. “La revente d’un billet plus cher que sa valeur faciale est illégale en France”, affiche le site (voir encadré), qui interdit, de fait, les abus. Zepass.com est également plus raisonnable que son concurrent en matière de frais de traitement: de 0,60 à 7,50 € par place suivant l’événement, alors que viagogo.fr facture 15 % de frais et ajoute 3 % de TVA. Sans compter des coûts d’expédition variables, sans raison apparente, mais fréquemment proches de 15 €.

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