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2012: année de la baisse des prix de l'immobilier résidentiel?

Dans ses dernières statistiques, le Conseil supérieur du notariat confirme la hausse du prix des logements anciens, l’année dernière. Entre 2010 et 2011, les tarifs des appartements ont grimpé de 6,5 % sur la France entière, de 10,6 % en Île-de-France et de 2,7 % en province.

Certaines grandes agglomérations, comme Bordeaux et Lyon, ont vu leurs prix progresser de 9 %. À Paris, ils se sont envolés de 14,7 % sur un an pour atteindre 8 390 €/m² en moyenne, fin décembre 2011. Mais une décrue semble être amorcée au 4e trimestre 2011.

Moins de jeunes acquéreurs

Les candidats à l’achat de moins de 30 ans ne réalisent plus que 16,6 % des transactions en 2011, contre 18,3 % en 2010. À l’inverse, la part des acheteurs de plus de 60 ans ne cesse de progresser, passant de 12,3 à 14,5 % entre 2010 et 2011. Selon les notaires, cette forte augmentation peut s’expliquer, d’une part, par l’augmentation de la proportion des seniors dans la population et, d’autre part, par le rôle de valeur refuge attribué à l’immobilier.

Baisse des volumes des transactions

Pour 2012, le Conseil supérieur du notariat anticipe un «retrait substantiel des volumes par rapport à 2011 tant dans le neuf que dans l’ancien, toutes régions confondues». Toujours selon les notaires, les promesses de vente signées depuis le début de l’année laissent envisager, dans l’ancien, une stabilité des prix sur les secteurs recherchés de Paris et des villes les plus dynamiques, mais une baisse, plus ou moins accentuée, sur le reste du territoire.

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