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Assureurs vie: des sociétés à l’abri, sauf en cas de contagion

Les assureurs sont moins exposés que les banques aux emprunts des pays à risque. Mais des défaillances en chaîne les mettraient en difficulté.

Les sociétés d’assurances investissent 80% de l’épargne collectée sur les fonds en euros, à capital garanti, dans des obligations, dont près de la moitié sont des emprunts d’États et une bonne partie des emprunts émis par les banques. La quasi-totalité des assureurs détient aussi des emprunts grecs (en moyenne 1% des portefeuilles) et des obligations italiennes (dans des proportions plus importantes, voir le n°1065 du Particulier, p.14). Une faillite de certains États se traduirait donc par des pertes. Les mécanismes de l’assurance vie sont cependant différents de ceux de la banque. Les pertes ne sont pas financées en premier lieu par les assureurs, mais par les assurés, puisqu’elles minorent les rendements servis. Toutefois, la participation des assurés a une limite: l’assureur ne peut diminuer la valeur du capital et, s’il s’est engagé sur un taux de rendement, il doit le respecter. Si les pertes constatées sur des emprunts ou d’autres actifs sont supérieures à la participation aux bénéfices…

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