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La résidence étudiante a le vent en poupe

Forte demande, bonne rentabilité, avantages fiscaux, autant d’arguments qui militent en faveur de ce produit d’investissement. À condition d’être vigilant.

En France, la pénurie de logements donne du grain à moudre aux promoteurs immobiliers pour placer les résidences étudiantes qu’ils construisent. Selon les chiffres officiels, ils sont 1,5million d’étudiants à chercher, chaque rentrée, un logement. Or, seuls 250 000 d’entre eux parviennent à décrocher un studio à loyer modéré en cité universitaire, dans le secteur social ou dans les internats de grandes écoles. Les autres n’ont d’autre solution que de se loger dans le secteur privé et s’ils sont 100 000 à se rabattre sur les studios en résidence étudiante, nombre d’entre eux sont confrontés aux vicissitudes de la location traditionnelle. Et cette pénurie chronique - en région parisienne, 4étudiants sur 100 parviennent à se loger en cité universitaire (8sur 100 dans le reste de la France) - ne s’arrange guère. Car si l’État se préoccupe de la question et a annoncé, par la voix de Valérie Pécresse, alors ministre des Universités, faire passer le parc à 680 000 unités contre 340 000 aujourd’hui…

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