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Un beau jardin sans traitements chimiques

Les jardiniers amateurs ont la main lourde sur les herbicides, les insecticides, les fongicides, les nématicides, les molluscicides, les engrais, etc. Ils en utilisent 8kg/ha, alors que les agriculteurs n’en emploient que 3,30kg/ha. En plus de recourir trop systématiquement à ces traitements et de les surdoser, les amateurs ont le travers de les répandre sur des surfaces peu ou pas perméables, aboutissant au réseau d’évacuation des eaux pluviales: cours, allées, terrasses, descentes de garage. D’où une pollution accrue des nappes phréatiques et des cours d’eau.

Les collectivités locales et des enseignes de jardinerie donnent l’exemple

Lors du Grenelle de l’environnement, le gouvernement a pris l’engagement de réduire de 50% l’usage des pesticides d’ici à 2018 en encourageant les initiatives permettant de lutter contre les pollutions non agricoles et en sensibilisant de façon plus large le grand public à ce problème. Les moyens pour y parvenir sont présentés dans le plan national Écophyto 2018, publié en septembre 2008, et dans l’accord-cadre relatif à l’usage des pesticides par les jardiniers amateurs, signé en avril 2010 par les pouvoirs publics et divers partenaires professionnels.
Depuis 2008, plusieurs enseignes de jardinerie forment leur personnel à des pratiques de jardinage naturelles, afin de pouvoir en faire la promotion auprès du grand public: compostage, utilisation d’engrais verts, paillage, installation de refuges pour les animaux auxiliaires et de pièges pour les nuisibles, tolérance à la végétation spontanée… De leur côté, les collectivités locales montrent l’exemple en se convertissant progressivement…

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