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Refuser le scanner corporel, c'est choisir la palpation de sécurité

A titre expérimental, des aéroports se sont dotés de scanners corporels. Le voyageur peut refuser le scan. Il est alors soumis à une palpation de sécurité.

Ils ont fait leur apparition il a peu de temps dans les aéroportsde grandes villes européennes. En France, un dispositif est installé à Roissy-Charles-de-Gaulle, à titre expérimental.
Utilisé dans le cadre de la sécurité aéroportuaire, le scanner corporel, aussi appelé bodyscanner, utilise des ondes millimétriques pour visualiser les objets dangereux portés par les voyageurs.

Inquiète pour la protection de la vie privée, la CNIL est intervenue afin que des garde-fous soient instaurés (L’intimité est mise à mal par les scanners corporels). Ainsi, les images prises par le scanner ne sont pas enregistrées et sont réduite à des représentations schématiques des corps et non à des images réelles. Seuls des opérateurs physiquement isolés, sans possibilité de voir les personnes scannées, sont autorisés à visualiser les images. Surtout, le voyageur reste libre de refuser le scan corporel. Il est alors soumis à des palpations de sécurité.

Stéphanie Delmas

© CNIL

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