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Faire cotiser 41,5 ans à l'horizon 2020

En prolongeant la durée de cotisation requise pour bénéficier d’une retraite de base complète, on retarde évidemment l’âge du départ effectif à la retraite. Ce levier, moins sensible politiquement que le très symbolique âge légal de 60ans, a déjà été utilisé en 2003, par la réforme Fillon. Ce relèvement progressif, effectif depuis 2009 seulement, à raison d’un trimestre supplémentaire par an jusqu’en 2012, hausse d’ores et déjà la durée de cotisation requise à 162trimestres pour la génération née en 1950, à 163trimestres pour celle née en 1951 et à 164trimestres, soit 41ans de cotisation, pour celle née en 1952. Les fonctionnaires (sauf exception) seront soumis à cette durée de 41ans en 2012.

Surcotes trop peu incitatives, décotes insuffisamment dissuasives

Pour amplifier l’effet de l’allongement de la durée de cotisation, la loi de 2003 a également créé un système de décote et de surcote pour encourager les Français à cotiser plus longtemps. Mais le dispositif n’a pas eu les effets escomptés. La décote -dont le taux a diminué au fil du temps (fixé initialement à 2,25 % par trimestre manquant, il sera réduit à 1,25 % pour la génération née en 1952)- ne serait pas assez dissuasive pour pousser les Français à retarder leur départ à la retraite. «Il est parfois préférable de supporter une décote et de percevoir une pension minorée plutôt que de continuer à travailler avec une faible rémunération. C’est le cas notamment des personnes qui n’ont pas encore totalisé 25années au plafond de la Sécurité sociale. Dans ce cas, ces années faiblement rémunérées diminuent le salaire annuel moyen sur lequel va être calculée leur retraite de base», explique Emmanuel Grimaud, président fondateur de Maximis Retraite.
Selon ce spécialiste, la surcote ne serait…

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