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Bilan: nos chauffages électriques parfois alimentés au fioul

En cas de pic important de consommation, nos besoins électriques sont assurés par le gaz, le charbon, puis, en dernier recours, par le fioul. Une solution très coûteuse.

Deux jours de neige successifs, et voilà des régions entières menacées d’être privées d’électricité. La France ne serait-elle plus capable d’assurer son indépendance énergétique? Cette situation résulte des politiques du “tout nucléaire” et du “tout électrique”. Les spécialistes la nomment la “maladie de la pointe”, c’est-à-dire une surconsommation hivernale liée au développement du chauffage électrique.
Ce pic de consommation nécessite de mobiliser des moyens de production d’électricité supplémentaires pour y répondre. En période normale, la production est assurée par les sources les moins chères, dans l’ordre l’hydraulique, l’éolien, puis le nucléaire (utilisées en “base”, dans le jargon des électriciens). Au fur et à mesure de l’augmentation des besoins, les centrales plus coûteuses sont mises en service (la “puissance appelée”): centrales à gaz ou au charbon, plus adaptées à des variations de production, et enfin celles dites de pointe, fonctionnant au fioul.
La France possède un parc…

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