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La GRL est vouée aux gémonies

A peine opérationnelle, la Garantie des risques locatifs est remise en question par l'UNPI.

Lorsqu'il est assailli par les demandes, le propriétaire choisi le dossier le moins risqué, sans souscrire d'assurance. Lorsque le marché locatif présente un taux de vacance élevé et que les candidats locataires sont peu nombreux, la GRL (Garantie des risques locatifs) pourrait inciter les bailleurs à louer à des personnes à revenus modestes. Toutefois, dans ce cas, le marché est tel que les propriétaires abaissent les loyers et de leur côté, les candidats locataires peuvent facilement trouver un logement dans le parc social. C'est la raison pour laquelle, l'UNPI (Union nationale de la propriété immobilière) estime que "la GRL ne sera efficace que là où elle est inutile". De plus, "il n'est pas normal de faire supporter l'essentiel du financement de la GRL par le bailleur, alors que c'est le locataire qui est assuré et qui, au final, bénéficie du contrat" poursuit-elle.

Rappelons que la GRL est réservée au loyers qui n'excèdent pas 2 000 € par mois, charges comprises, et qui ne représentent pas plus de 50 % des revenus du locataire. Elle doit être souscrite auprès d'un assureur qui a signé une convention avec l'Apagl (Association pour l'accès aux garanties locatives). Elle couvre les loyers, charges, frais de contentieux (70 000 € au maximum) ainsi que les dégradation à hauteur de 7 700 € TTC. Le montant de la prime est libre.

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