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La clause de solidarité: le point noir de la colocation

Si le bail prévoit une clause de solidarité, le colocataire qui a donné son congé reste engagé pour la durée du bail.

À l'instar des payes étrangers, la colocation est une formule qui se développe de plus en plus. Le colocataire type n'est plus forcément étudiant puisque 43 % d'entre eux sont salariés, mais reste jeune avec 92 % d'entre eux qui ont moins de 34 ans (Sources: appartager.com, ADIL).

Aucune règle particulière ne régit la colocation. La pratique a fait son oeuvre. C'est ainsi que souvent le propriétaire qui loue son bien à plusieurs locataires inclut une clause de solidarité de façon à ce que chaque signataire reste tenu pour la durée du bail. Nombreux sont les preneurs qui ignorent les effets de cette clause qui figure dans le contrat.

En l'absence d'une telle clause, le congé délivré par un seul est effectif à la fin de son préavis, sans pour autant mettre fin à la location pour les autres colocataires.

Rappelons qu'au départ d'un colocataire, le propriétaire n'est pas tenu d'accepter un nouvel entrant. S'il en convient, un avenant au bail devra être rédigé pour substituer le nom du nouveau colocataire à l'ancien ou un nouveau bail sera signé.

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