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Manger sans pesticides, un pari difficile!

Selon les engagements pris au Grenelle de l’environnement, 20% de repas bio devront être servis dans la restauration collective publique d’ici à 2012 ; l’agriculture biologique devra représenter 6% de la surface agricole utile en 2012 et 20% en 2020 (2,12% en 2008) ; l’emploi des pesticides en agriculture être réduit de 50% d’ici à 2018.

En attendant, la France détient toujours le record d’utilisation de produits phytosanitaires en Europe: elle se place au troisième rang mondial. Insecticides, herbicides, fongicides… imprègnent tout l’environnement. Comme n’importe quel autre être vivant, les humains y sont exposés par l’air, l’eau de pluie, l’eau de boisson et la nourriture.

Des effets néfastes sur la santé

Après des décennies de traitements systématiques (par les agriculteurs, horticulteurs, viticulteurs, mais aussi EDF, la SNCF, les collectivités locales…), leurs effets nocifs commencent à se révéler au grand jour: l’OMS (1989) fait état de 220 000décès d’agriculteurs par an dans le monde dus à une intoxication aiguë ; la Mutualité sociale agricole avance que 73% des maladies qu’ils déclarent sont imputables à des matières actives ; l’Inserm et l’UPMC estiment que leur risque de contracter la maladie de Parkinson est quasi doublé.
L’Agence française de sécurité sanitaire de l’environnement et du travail (Afsset) intègre désormais un observatoire des résidus…

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