Médecines douces: à quels praticiens peut-on se fier?
Acupuncture, homéopathie, ostéopathie... ces techniques de soins sont en principe réservées aux médecins. Mais des non-médecins les pratiquent aussi, certains très compétents, d'autres pas. Aux patients d'apprendre à s'y retrouver.
Des thérapeutiques peu ou mal contrôlées par la médecine classique officielle
Selon l'Organisation mondiale de la santé (OMS), un Français sur deux a recours à ce qu'il est convenu d'appeler les médecines "douces", "parallèles" ou "alternatives", dont les principales sont l'acupuncture, l'homéopathie - la France serait même le premier marché mondial pour les médicaments homéopathiques - ou encore l'ostéopathie et la chiropraxie. "Lassés des anti-inflammatoires et autres médicaments qui peuvent avoir des effets secondaires, les Français explorent ces voies parallèles plus douces, résume le Dr Didier Feltesse, médecin et ostéopathe, enseignant à la faculté de médecine de Bobigny. Et ils s'y accrochent car ils y trouvent leur compte." Les médecins aussi: ils s'y sont mis, par conviction personnelle ou pour garder leur clientèle. Aujourd'hui, environ 1/3 des généralistes français recourent à ces disciplines complémentaires.
Les médecines "douces" sont en principe réservées aux médecins.
Le code de la santé publique réserve l'établissement de diagnostics…