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Rénover un toit typique

Que seraient ces manoirs, ces bastides, ces maisons de maître, ces bâtisses bourgeoises, ces hôtels particuliers, ces anciens corps de ferme, ces pigeonniers, ces moulins qui jalonnent les villes et les campagnes françaises sans leur toit typique? Entre autres fonctions, la toiture signe l'appartenance à une région, même si l'on rencontre de nombreuses variantes ou exceptions architecturales.

Une déclinaison de formes, de couleurs et de matériaux

Dans le nord de l'Hexagone, où les pluies sont fines mais persistantes, les toits sont généralement très pentus et reposent sur une robuste charpente en triangle. Dans le Sud, a contrario, la pente est faible. La charpente se résume souvent à un assemblage de chevrons et de pannes soutenu par deux murs maçonnés, mais le profil des tuiles est étudié pour évacuer les pluies rares mais violentes. La palette des couleurs varie elle aussi: le Nord se pare de rouge franc, de brun, de gris et de noir ; le Sud est illuminé d'ocre rose et de jaune clair. Pour ce qui est des matériaux, la tuile en terre cuite l'emporte presque partout: elle est plate au nord de la Loire (excepté en Flandre et dans l'Artois, où l'on en trouve en S, héritage espagnol) ; de type canal dans le Sud. Cela dit, l'ardoise reste prépondérante dans l'Ouest (Bretagne, Pays de la Loire). L'Auvergne et les Alpes demeurent acquises à la lause. Quant au chaume, il occupe une place anecdotique dans le paysage français depuis qu'à…

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